Inauguration de la station bio GNV de guipavas

LE gnv, Une réponse adaptée au secteur du transport routier de marchandise

Les Fédérations Nationales du Transport Routier de Marchandises (FNTR) et du Transport de Voyageurs (FNTV) ont identifié le GNV et le bioGNV parmi les carburants alternatifs des plus pertinents pour l’usage des poids lourds. En effet, le développement de l’offre de poids lourds au gaz et une filière mobilisée avec le développement notamment de stations publiques d’avitaillement, permettent de proposer une solution alternative fiable face au diesel.

Aujourd’hui, 25 000 véhicules roulent au GNV en France. C’est sur le marché des véhicules lourds que la dynamique est la plus forte. Les premiers bus et bennes à ordures au gaz sont arrivées en France il y a plus de 10 ans.

Depuis quelques années les ventes de poids-lourds au gaz dédiées au transport de marchandises décollent, tirées par la construction de nouvelles stations publiques. La France est devenue le marché le plus dynamique d’Europe sur ce segment.

En 2020 en France

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des poids-lourds vendus roulent en GNV

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des bus urbains roulent en GNV

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des bennes à ordures roulent en GNV

Une réponse collective des acteurs bretons

C‘est dans ce contexte que les acteurs bretons ont décidé de s’engager dans une démarche de développement de l’usage du GNV/BioGNV sur le territoire. Pour ce faire, les 4 syndicats d’énergie Bretons, via leurs SEM, portent le projet de développer un réseau régional. Ainsi, la SAS Bretagne mobilité GNV a été créée en 2019.

En Bretagne, 18 stations seront ouvertes prochainement. Ce maillage sur le territoire permettra aux utilisateurs (particuliers ou professionnels) du Gaz Naturel Véhicules (GNV) de parcourir toute la Bretagne proprement en réalisant des économies.

7 stations GNV dans le Finistère

Pour le Finistère, c’est la SEM créée par le SDEF (Syndicat Départemental d’Energie et d’Equipement du Finistère) Energies en Finistère qui a décidé de porter la construction de 7 stations-service GNV-BIOGNV, situées sur les principaux axes de circulation et à proximité de centres urbains et logistiques à Saint-Martin-des-Champs (près de Morlaix), Saint-Evarzec (près de Quimper), Guipavas, Carhaix, Landivisiau, Châteaulin et Quimperlé. Ainsi, le territoire sera entièrement équipé.

le GNV

Avec plus de 11 millions de véhicules dans le monde et un taux de croissance de 20% par an depuis 2000, la filière GNV est une alternative aux véhicules essence et diesel, plébiscitée pour ses qualités environnementales et son attrait économique, et permettant de répondre aux enjeux de la transition énergétique. Le GNV (Gaz Naturel Véhicule) est un carburant alternatif majoritairement composé de méthane. C’est le même gaz que celui distribué en France sur le réseau de GRDF pour le chauffage et la cuisson domestique. Pour être utilisé en carburant, il est simplement comprimé et stocké dans les réservoirs des véhicules.

Des subventions pour les premiers abonnés

Dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir, l’ADEME soutient la filière GNV. Pour le Finistère, une enveloppe de 1 million d’euros va permettre de prendre en charge une partie du surcoût à l’achat des véhicules GNV pour les premiers clients des futures stations. Des camions peuvent ainsi prétendre à une aide pouvant atteindre 10 000 euros.

Pourquoi utiliser le GNV ?

Limite la pollution sonore
Améliore la qualité de l’air
Réduit les coûts
Limite le gaz à effet de serre

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de bruit en moins

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de particules fines en moins que le Diesel

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Moins onéreux que le Diesel

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En moins avec le BioGNV qu'avec du Diesel

Rouler au GNV aujourd’hui, c’est rouler au BioGNV demain

Si le GNV permet déjà de réduire les émissions de CO2 de 10 à 15 % par rapport au Diesel, c’est en le remplaçant progressivement par du BioGNV que le gain devient conséquent. Le BioGNV produit localement en France à partir de déchets permet de réduire de 80% les émissions de CO2 par rapport au Diesel.

En 2019, le taux d’incorporation de bioGNV était de 16,5% du GNV distribué en France à partir de stations raccordées au réseau.

Sur tout le territoire, plus de 150 unités de méthanisation produisent du biométhane. Il est injecté dans les réseaux de gaz pour être utilisé notamment comme carburant sous forme de bioGNV.

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